lundi 23 août 2010

12 septembre 2010

En vérité je vous le dis, la mise à jour de ce blogue est une épine dans mon pied, beau, une épée de Damoclès irrémédiablement pendouillante au dessus de ma conscience techno-communicative. J'avais rédigé, avec moults commentaires hyper pointus et franchement réfléchis (pas comme maintenant), toute une dithyrambique lithaniesque critique de la Biennale de Vallauris, que nous visitâmes cet été, ( comme c'est déjà loin). Et par un mystère occulte du clavier galeux, tout fut perdu, ne perdure que l'ébauche banale . Mis des photos, touttttt l'affaire allait bon train et pfffffuiitt! Di-ss-pa-ru! Alors je ne m'étendrai pas plus longtemps sur cela.
Toutefois, je vous convie à aller visiter le site, via une recherche Biennale de céramique de Vallauris. Sais pas comment mettre un lien, alors faîîîites-le tu-seul.

26 août 2010
Quand la Poule part, la Poule pleure.

Il y a maintenant trois semaines que Poule est partie regagner sa vie, et moi je suis restée derrière, avec Poussinet et la Mère l'Oie.


On peut dire qu'on en a fait de la route et des visites. Je ne sais pas par où commencer, puisque le momentum est un peu figé dans le passé. Toutefois, comme l'a souligné un timide Nico à un jacuzzi party, le présent n'existe peut-être t-il pas, il n'y aurait que le passé et l'avenir, car le temps de le dire et c'est déjà passé. Cela m'a plu. Surtout à l'heure qu'il était.


Quelques zannées doctes.


Anecdote de mon anniversaire.

Eh oui, comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, j'ai eu encore 25 ans. Nous étions parties visiter la copine Aurélia, qui habite sur la Côte, au Beausset, près de Bandol.
On a mangé un midi avec mon ancien maître de stage de 1998, Pierre Dutertre, dont la renommée dans le monde céramique n'est plus à faire. Il organise depuis 1984, le célèbre Printemps des Potiers. Délectables rencontres entre gens délicieux.

La Biennale de Vallauris.

Nous visitâmes quelques villages, bûmes quelques bières ça et là. Le lendemain, visite à St-Paul-de-Vence, au musée Maght, pour l'exposition de Alberto Giacometti. Phénoménal.
Puis une visite instructive à Vallauris où se tient la Biennale de céramique contemporaine. Pays invité: Etats-Unis.
Je ne peux pas dire que j'y ai vu des choses qui me passionnèrent. La tendance contemporaine semble tendre à un amalgame de petites formes, formant une forme informe de formes , comme un banc de coraux, l'utilisation des chromos, qu'on appelle chez nous des décalques. En finalité, c'est beaucoup plus de l'art visuel conceptuel que de la céramique au terme puriste, la terre n'étant qu'un médium comme un autre. Ou bedon que je suis bouchée, ce qui est possible, car à l'illumination instantanée , nul n'est tenu. Maybe que l'idée même c'est de prendre un matériau autrement utilisé, de le dénaturer, de le travestir, de lui faire lire le texte d'un autre personnage. J'ai quand même souri quand j'ai vu le foetus de chien miniature ( argile) sur le coussin rose (tissu). Ou la licorne moulée, décalques et lustre d'or, encadrée avec des fleurs en plastique.

Ça ferait vachement prétentieux de dire que j'y ai déjà pensé de faire des montages comme ça, mais c'était tellement amusant, trop facile, cet assemblage premier degré d'éléments porteurs d'une symbolique entendue, mais je le dis: j'y avais pensé. Avoir su que c'était bon pour une biennale de céramique contemporaine, je ne serai pas debout la nuit à faire des insomnies sur le pourquoi du comment de mon expression artistique. En fait, ce qui me gêne je crois que c'est le manque de technique apparent. Suis peut-être coincée du cul la dessus, mais quand ça ressemble à ce qu'un enfant de cinquième un peu doué peut faire, ça me donne envie de me cogner la tête. Mais je dois être coincée. C'est ça. Ça ne peut être que cela.
Même Grayson Perry, un freak de première, considère que la technique céramique est une composante essentielle du métier et que le projet de fermer le département d'une université est pour lui une abhération . Faites comme moi, tapez son nom sur Gouggleu, et découvrez sa splendeur dans toute sa splendeur.



Bien que ce blog soit conçu pour parler de mon travail, je prends cette liberté de presse pour aussi raconter que les amis Aurélia , Samuel et Hélène m'ont accompagnée du matin au soir du 28 juillet dans le passage de l'âge de déraison. Et je les en remercie. Et, ma foi, je les aime.