Le thème de l'exposition de raku à Bonsecours est si vaste, et résonne dans ma tête comme autant de lieux perdus, de paradis fabulés ou de destinations éternelles. Je voulais explorer le monde marin, les coquillages usés, rongés par le sel de la mer et des galets qui les ont heurtés, imiter ceux que j'ai ramassé, sur les plages des Iles de la Madeleine cet été. Mais même ces débris organiques ne révèlent pas leurs secrets aussi facilement qu'on le croirait. Le papier porcelaine que j'utilisai, me donna la texture souhaitée, mais l'hésitation du geste, l'imprécision du toucher me dictent d'attendre, ce n'est pas prêt. Pas encore, la ruine.
Alors je retourne à mes amis, ma famille blanche, mes bonhommes et bonnes femmes qui jonchent les bouchons de mes urnes, dernière demeure à demeure. Un avant-goût pour NOCTE, le show du 1er novembre, sur les urnes cinéraires. ¨ca me tourne autour depuis trois mois, depuis que Georges s'est immobilisé pour l'éternité, et que dans mon coeur, une flaque de tristesse qui ne se tarira jamais.
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