Il faut croire que les gens occupés réussissent souvent à clancher plus que ceux qui glandent.
Mon Grand -Père, que je n'ai pas connu, disait toujours, "if you want something done, ask a busy person". Ha!
Les résultats sont parfois effarants. Pour ma part, je dois dire que mon automne ressemble au bordel qui règne dans les rues, avec toutes ces feuilles qui jonchent le sol d'octobre.
J'ai enfin rencontré mes charmants clients dans leur home sweet home, où ils tenaient à me montrer les trois niches géantes du mur de leur salon, dans lesquelles ils me chargent d'y mettre de géantes amphores. Trois... Je les appelle mes A-la-niche Morissette...
Le modèle n'est plus le même, il va falloir réajuster le prix. J'ai peur un peu, les clients gentils à la commande sont généralement pas cool à la sortie. Ça me ferait de la peine, parce que je trouve ça trippant comme projet.
Sur un autre tableau, je regarde les urnes sécher. La pétasse du tournage m'en a pataté une, quel dommage. Le show Nocte, sur les urnes, est toujours le 1er novembre 2008. Jour des morts. J'en ai un frais encore à la mémoire. Et une autre qui est déjà loin dans les étoiles. J'espère seulement que Julie a pris Papa par le bras, une fois qu'il est arrivé en haut, comme elle l'avait fait quand elle l'a raccompagné chez lui, une fois. Question qu'il ne tombe pas, il avait les jambes tellement molles en dernier.
Enfin, il y a aussi cette expo semi solo au Musée des Artisans. Faut que ça marche bien, c'est vraiment important pour moi. Pour la construction de mon égo d'artiste tellement ébrèché.
J'attends Laura MacKibbon qui se commet avec moi dans cette aventure avec beaucoup de joie et d'attente.
Il est samedi soir 20 h09 et je suis encore et toujours à l'atelier. Rien ne m'amuse plus que cela. Même les mecs me gonflent, les trouve ennuyants. Prévisibles, puérils, et jaloux de l'énergie que je mets à mon travail. On se moque tellement des potiers, ce n'est même plus drôle.
Encore jeudi, l'équipe de Labrèche sont venus tourner des capsules d'entrevue et ont voulu recréer la célèbre scène de tournage cochonne de "Mon fantôme d'amour". Ça me désespère des fois. Mais au moins c'était pissant... Vive Labrèche! Vive Moi! Vive la vie!
jeudi 9 octobre 2008
jeudi 2 octobre 2008
Espace raku, on vernit le plancher
Nous sommes le jour J de l'exposition Espace Raku, au centre de céramique Bonsecours.
J'ai eu des tas de pépins autour de la réalisation de mes pièces: explosion des têtes dans le four de biscuit, séchage trop lent pour les délais, tests de couleur insatisfaisants, cuisson vachement trippante chez André Lacroix à Rawdon, mais SURPRISE et STUPÉFACTION!! Les pots, de porcelaine, pas nécessairement conçus pour être passés au supplice du raku, explosaient dans les bacs de refroidissement. Bref, je me contenterai de montrer quelques expériences de revêtement de surface.
Pour ceux qui ne connaissent pas le raku, c'est une méthode de cuisson d'origine japonaise, qui consiste à mener la cuisson des pots, grâce à un brûleur alimenté au gaz, à une température d'environ 1000 à 1100 C, de sortir les pièces incandescentes et de les réduire ( lire réduire l'oxygène) dans du bran de scie, du papier journal ou du papier de magazines ( papier glacé , autre type de combustion). Le manque d'oxygène entraine une métallisation des oxydes et carbonates contenus dans les glaçures. D'où l'obtention de rouges bronze, de cuivres rosés et riches.
Mes pièces n'ont pas profité de ce que je considère être de la pacotille flasheuse, mais plutôt de textures, du sable dans l'émail, des superpositions à la limte du bordel silicieux.
Qui risque rien n'a rien . Les images suivront plus tard.
J'ai eu des tas de pépins autour de la réalisation de mes pièces: explosion des têtes dans le four de biscuit, séchage trop lent pour les délais, tests de couleur insatisfaisants, cuisson vachement trippante chez André Lacroix à Rawdon, mais SURPRISE et STUPÉFACTION!! Les pots, de porcelaine, pas nécessairement conçus pour être passés au supplice du raku, explosaient dans les bacs de refroidissement. Bref, je me contenterai de montrer quelques expériences de revêtement de surface.
Pour ceux qui ne connaissent pas le raku, c'est une méthode de cuisson d'origine japonaise, qui consiste à mener la cuisson des pots, grâce à un brûleur alimenté au gaz, à une température d'environ 1000 à 1100 C, de sortir les pièces incandescentes et de les réduire ( lire réduire l'oxygène) dans du bran de scie, du papier journal ou du papier de magazines ( papier glacé , autre type de combustion). Le manque d'oxygène entraine une métallisation des oxydes et carbonates contenus dans les glaçures. D'où l'obtention de rouges bronze, de cuivres rosés et riches.
Mes pièces n'ont pas profité de ce que je considère être de la pacotille flasheuse, mais plutôt de textures, du sable dans l'émail, des superpositions à la limte du bordel silicieux.
Qui risque rien n'a rien . Les images suivront plus tard.
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