Nous sommes le jour J de l'exposition Espace Raku, au centre de céramique Bonsecours.
J'ai eu des tas de pépins autour de la réalisation de mes pièces: explosion des têtes dans le four de biscuit, séchage trop lent pour les délais, tests de couleur insatisfaisants, cuisson vachement trippante chez André Lacroix à Rawdon, mais SURPRISE et STUPÉFACTION!! Les pots, de porcelaine, pas nécessairement conçus pour être passés au supplice du raku, explosaient dans les bacs de refroidissement. Bref, je me contenterai de montrer quelques expériences de revêtement de surface.
Pour ceux qui ne connaissent pas le raku, c'est une méthode de cuisson d'origine japonaise, qui consiste à mener la cuisson des pots, grâce à un brûleur alimenté au gaz, à une température d'environ 1000 à 1100 C, de sortir les pièces incandescentes et de les réduire ( lire réduire l'oxygène) dans du bran de scie, du papier journal ou du papier de magazines ( papier glacé , autre type de combustion). Le manque d'oxygène entraine une métallisation des oxydes et carbonates contenus dans les glaçures. D'où l'obtention de rouges bronze, de cuivres rosés et riches.
Mes pièces n'ont pas profité de ce que je considère être de la pacotille flasheuse, mais plutôt de textures, du sable dans l'émail, des superpositions à la limte du bordel silicieux.
Qui risque rien n'a rien . Les images suivront plus tard.
jeudi 2 octobre 2008
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